Ce chiffre, véhiculé par une enquête d’OpinionWay, traduit un phénomène encore émergeant, qui semble monter en puissance depuis la crise sanitaire. A prendre toutefois avec des pincettes. L’industrie française, minée par la compétition internationale et les délocalisations depuis 20 ans, va-t-elle se reconstituer son tissu et redevenir un réservoir d’emplois qui compte sur le marché du travail ? En 2020, l’Etat avait inclus dans son plan de relance économique un volet d’incitation au retour des entreprises sur le territoire national à travers la constitution d’un fonds d’1 milliard d’euros, dont un peu plus de la moitié cherche à cibler les projets d’investissements portés par cinq secteurs dits stratégiques : santé, agro-alimentaire, électronique, matières premières essentielles à l’industrie, et applications industrielles de la 5G. Le Made in France plus vendeur ? L’enquête d’OpinionWay a une vision plus large et vise à mesurer les prémices d’un phénomène de relocalisation qui, à en croire les tendances dégagées, tentent de nombreux chefs d’entreprise : 40% des patrons interrogés disent avoir déjà commencé à rapatrier leurs activités en France. Ils sont encore peu nombreux toutefois à envisager de réimplanter des lignes de production sur leur territoire d’origine où le coût du travail reste moins compétitif qu’à l’étranger : toutefois, un tiers des entrepreneurs sollicités par OpinionWay (32%) affirment passer davantage de commandes auprès de fournisseurs installés sur le sol français. Un changement de cap imputable à la crise sanitaire et à l’impact qu’elle a provoqué sur les approvisionnements depuis les marchés extérieurs. D’après le sondage, le recours aux fournisseurs tricolores devraient d’ailleurs encore progresser puisque 20% des sondés, fidèles jusqu’ici à leurs pratiques habituelles, envisagent de les faire évoluer en ce sens. Les chefs d’entreprise interrogés dans l’enquête voient dans la relocalisation industrielle certains avantages économiques, comme celui de réduire les frais logistique (pour 60% d’entre eux). Ils sont également sensibles au fait de pouvoir créer des nouveaux emplois en France, de diminuer leur empreinte carbone en limitant la durée des transports et valoriser leur démarché à travers le concept de Made in France, favorable d’ailleurs à l’image de leur entreprise. Les chefs d’entreprise sont lucides sur le fait que cette reconversion au pays aura un impact à la hausse sur leurs prix, mais beaucoup sont persuadés que la demande nationale est désormais prête à payer plus cher des marchandises produites en France (un comportement qui s’était d’ailleurs fait sentir en 2020, pendant la crise sanitaire) : 69% des entreprises basées dans l’Hexagone font d’ailleurs la corrélation entre ce label et la progression de leurs chiffres d’affaires.
[...]Selon le baromètre Paris Workplace, 86% des salariés souhaiteraient continuer à travailler à distance au moins une fois semaine. Le travail au bureau, et en open space, appartient-il définitivement à ce monde d’avant que d’aucuns vouaient, lors du premier confinement du printemps dernier, à une disparition certaine à l’issue de la crise sanitaire ?C’est peut-être aujourd’hui que la question se pose, alors qu’une issue définitive à l’épidémie semble se profiler avec la sortie des premiers vaccins. En deux vagues, les salariés français ont goûté au télétravail en 2020, d’abord entre mars et mai, époque où les restrictions de déplacement ont été les plus strictes, puis en cette fin d’année, avec l’entrée en vigueur d’une deuxième confinement –un peu plus lâche – le 30 octobre. Mesure qui s’est traduite par des consignes on ne peut plus claires adressées aux employeurs par le gouvernement : la ministre du Travail Elisabeth Borne avait fait savoir qu’au vue des circonstances, la nécessité d’exercer son activité professionnelle à distance n’étaient « pas une option ». Comment ces deux périodes ont-elles influé sur les comportements des salariés et bousculé leurs certitudes sur leur rapport à l’entreprise ? Pour le savoir, L’IFOP et SFL (Société foncière lyonnaise) ont mené une enquête auprès des premiers concernés, autour de cette problématique : « Bureaux, l’heure de vérité. Après la crise, où travaillerons-nous demain ? » L’intérêt de ce baromètre Paris Workplace 2020 est qu’il s’est déroulé en deux temps, le premier avant la confinement de mars (c’était en février), et le second en septembre. Le panel est constitué de 1 500 salariés franciliens . Qu’en ressort-il ? Un enseignement d’abord : 63 % des sondés continuent à voir dans le bureau « le lieu de travail principal » où il souhaitent exercer travailler la majorité de leur temps, soit au moins trois jours par semaine. A propos du télétravail, 86 % des salariés indiquent vouloir le pratiquer « au moins un jour par semaine », un résultat qui n’a pas ou très peu évolué depuis février (87 %). Un changement toutefois : dans l’esprit des salariés d’ile de France, le nombre idéal de journées télétravaillées passe de 1,4 jour en moyenne par semaine à 2,1 jours. Seuls 8 salariés (8 %) affirment vouloir travailler exclusivement à domicile, selon le baromètre. L’enquête ajoute que « La vie sociale avec les collègues » est, pour 55% des sondés (+ 8 points entre février et septembre), le premier motif qui plaide en faveur du maintien d’une activité au bureau.
[...]Selon une étude du cabinet Deloitte, les nouveaux dirigeants d’entreprises familiales regardent vers l’extérieur, plus que ne le faisaient leurs aïeux avant eux.
[...]Pour se faire bien voir de leurs patrons et lancer leur carrière, les français se disent prêts à beaucoup de choses, y compris cacher leur jeu aux collègues pour se garantir les meilleures chances de promotion, indique un sondage OpinionWay réalisé pour les Editions Tissot.
[...]Beaucoup de jeunes considèrent que dans l’entreprise, leurs intérêts ne sont pas les mêmes que ceux de leur patron. D’où un certain désamour.
[...]Dans une étude conduite par OpinionWay, plus d’un salarié sur trois déplore le manque d’écoute de son chef.
[...]Plus de 8 dirigeants sur 10 ne sont affiliés à aucune organisation patronale. et ceux qui prennet la décision d’adhérer écartent majoritairement le Medef, le CGPME et l’UPA, soit les quatre cnetrales les plus connues.
[...]997 étudiants donnent leur vision de l’entreprise idéale dans une enquête réalisée par le cabinet Deloitte et Job Teaser.
[...]23% des managers déclarent avoir à traiter des questions liées à la religion en entreprise. Des échanges qui ne débouchent pas forcément sur des conflits.
[...]Trop longues et formalistes, mal préparées, souvent inutiles, les réunions impatientent les cadres qui perdent le fil de l’entrevue au bout de 52 minutes, révèle une étude Ifop.
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