Encourager les crèches en entreprise

Nadine Morano, Secrétaire d’État à la Famille, va relayer auprès des entreprises le message porté par l’Observatoire de la parentalité en entreprises (OPE) qui souhaite développer les crèches sur les lieux de travail.

La Secrétaire d’Etat à la Famille Nadine Morano a profité de l’inauguration d’une crèche chez Thalès, sur le site de Trappes, pour annoncer un action symbolique d’envergure visant à encourager les patrons à mettre en place ce type de structure pour leurs salariés.
Les 500 plus grosses entreprises françaises vont recevoir une lettre les appelant a engager une démarche en ce sens, afin de répondre au souhait d’une majorité de salariés.
Selon une étude conduite par l’Observatoire de la Parentalité en Entreprises (OPE), les salariés plebiscitent les crèches en entreprise, une structure qui facilite grandement la tâche des parents en raison des horaires élargis et des aménagements « à la carte » qu’elles proposent, mais aussi par la possibilité qu’elles offrent d’intégrer les enfants en cours d’année, et non pas seulement en septembre.

2. 376 crèches en France

Mais bien évidemment, le véritable intérêt de ce type de crèches réside dans leur installation dans les locaux mêmes de l’entreprise, bien qu’elles prennent place de plus en plus souvent dans des bâtiments interentreprises situés à proximité des lieux de travail.
En France, la première crèche d’entreprise fut créée en 1999 au sein du groupe nucléaire Cogema, qui en compte aujourd’hui  douze, dont deux en Allemagne.
Cet exemple a essaimé un peu partout en France, mais n’a pas explosé : 376 crèches d’entreprise existent à travers la France, pour, au total, quelque 9000 places.
Une capacité que l’Observatoire de la Parentalité en Entreprises (OPE) souhaite doubler d’ici à 2012. L’association a d’ailleurs lancé en février 2010 un club Crèches et Entreprises qui regroupe une centaine de structures.
Rappelons qu’en guise d’incitation, le gouvernement a porté de 25 à 50% le crédit d’impôt famille permettant aux entreprises de déduire de leurs frais les coûts liés aux établissements assurant l’accueil des enfants de leurs salariés, lorqu’ils sont âgés de moins de trois ans.

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