Les ETI sont-elles les entreprises les plus compétitives à l’export ?

Une récente étude sur la compétitivité des entreprises françaises réalisée par le Crédit Agricole confirme le potentiel des entreprises de taille intermédiaire (ETI). Ce sont des entreprises à mi-chemin entre les PME et les grands groupes, devenues de plus en plus compétitives à l’échelle nationale et souvent à l’international.

Officiellement reconnues depuis 2008 par la loi de la modernisation économique, les entreprises de taille intermédiaire (ETI) jouent un rôle de plus en plus important pour l’économie nationale. L’Etat compte actuellement plus de 47.000 ETI, qui génèrent un chiffre d’affaires de près de 1,5 milliards d’euros. Même si elles ne représentent que 0,2 % des entreprises françaises, les ETI réalisent 27,6 % du CA des entreprises en France. De plus, elles sont à l’origine de la création d’emplois, avec des effectifs de près de 3 millions.

Pourquoi les ETI sont-elles compétitives ?

L’étude mise en place par le Crédit Agricole montre que les ETI sont plus solides que les PME et les grands groupes, pour des raisons économiques et financières. Il s’agit de fabricants de produits et de services performants, souvent très compétitifs à l’échelle internationale. De plus, le taux d’exportation de ces entreprises de taille intermédiaire s’élève à 20,6%, contre 9,8 % pour les PME et 19,4% pour l’ensemble des entreprises.

Dans les grandes lignes, les ETI réalisent 36 % des exportations françaises, dont les entreprises industrielles sont les plus compétitives. Toutefois, des nombreuses ETI ne disposent pas de ressources suffisantes pour innover leurs produits, investir dans des projets R&D et se lancer à l’international. Dans l’objectif de soutenir ces entreprises à fort potentiel pour l’économie nationale, le gouvernement a décidé de les privilégier dans certains projets de développement économique.

Les mesures envisagées pour soutenir les ETI

Ayant pour objectif de soutenir les ETI dans leur développement, les experts préconisent de favoriser le système d’organisation en clusters. Il s’agit de créer des réseaux au sein desquels les entreprises collaborent avec des centres de formation et des laboratoires de recherche. Cette organisation en cluster permettra aux entreprises de se lancer plus facilement dans des projets innovants, mais également de s’adapter à leur environnement en évolution.

Il est également important de prendre des mesures pour alléger la fiscalité des ETI, afin de créer un environnement plus favorable à leur développement économique au niveau local comme à l’international. Comme les ETI patrimoniales sont nombreuses et proposent des prestations compétitives à l’échelle européenne, il est important de prendre des mesures pour faciliter leur développement.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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