Pourquoi les salariés français aiment le télétravail

Un tiers des salariés d’Ile-de-France pratiquent leur activité en télétravail. Une proportion qui tombe à moins de 15% à l’échelle du territoire national.

L’avenir de l’entreprise est-il dans le télétravail ? dans l’esprit de nombreux français, soucieux de trouver un meilleur équilibre entre leurs vies professionnelle et personnelle, il semblerait que oui. D’après un sondage Ipsos relayé par Revolution@Work, 65% de ceux qui sont employés dans quotidiennement dans un bureau seraient partants pour effectuer une partie de ce temps de travail à leur domicile. Parmi elles, 24% affirment le pratiquer déjà.

Niveau dérisoire en France ?

Ce résultat surestime sans doute la réalité du phénomène en France. Le nombre de télétravailleurs n’excèdent sans doute pas 15% de la population active, une moyenne mesurée en janvier 2016 dans le rapport Mettling sur la transformation  numérique et la vie au travail, mais contestée par un autre spécialiste, Obergo, selon qui la part du télétravail dans l’ensemble du corps salarial n’atteindrait que…2%. Quoi qu’il en soit, on est loin des niveaux enregistré dans les pays anglo-saxons (20%) et surtout scandinave (35%).
En France, la région parisienne est, de loin, celle où cette pratique s’est le plus démocratisée sous l’effet de la pression démographique qui allongent le temps et les coûts de transport des salariés : 31% des franciliens (et jusqu’à 41% des cadres) auraient, avec l’approbation de leur employeur, recours à cette formule pour soulager leur quotidien et limiter les frais.
Selon le sondage Ipsos, 70% des français pensent que ce travail à domicile est « une bonne chose pour leur rythme de vie » (dont 74% des femmes et 77% des Franciliens), et 64% estiment qu’il est bénéfique pour les salariés et 62% idéal pour améliorer l’équilibre vie privée / vie professionnelle.

Post author

Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

Laisser une réponse