Selon une étude américaine, les salariés trop gentils se font rouler

Le Wall Street Journal a publié une étude conduite par des chercheurs américains selon laquelle les salariés « désagréables » parviendraient à négocier un salaire plus important que leurs collègues moins caractériels.

Après les critères d’âge, de sexe et de beauté, le degré de gentillesse constituerait une nouvelle variable d’ajustement du niveau des salaires. Mais pas forcément dans le sens qu’on croit.

Selon une étude menée par des chercheurs en ressources humaines employés par l’Université Cornell de New York, les salariés dits « désagréables » et caractériels, autrement dit qui l’ouvrent, engrangent en moyenne un salaire plus important que leurs homologues au comportement plus doucereux, pour ne pas dire sympa ou gentil.

L’enquête indique que les salariés plus souples pâtissent, non seulement de leur incapacité à adopter un « comportement masculin » digne de ce qu’il leur est demandé, mais surtout de leur crainte à s’engager dans des négociations salariales serrées.

Résultat, leurs collègues, doués d’un caractère plus téméraire et davantage enclin au conflit – ce qui, en soit, ne constitue pas un critère de méchanceté – gagneraient un salaire plus important de 18% en moyenne : « les types sympas se font rouler » dit ainsi très clairement l’étude américaine présentée en début de semaine au Texas.

Leurs conclusions parviennent même à établir un rapport entre ce critère et les différences de niveau salarial entre les hommes et les femmes : ainsi les salariées dites « désagréables » ne parviendraient, elles, à gagner seulement «  5% de plus » que leurs homologues considérées comme « gentilles ».

10.000 employés de toutes les professions, salaires et âges ont participé à cette étude.

 

 

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