L’écologie comme argument de vente

Alors que de nombreuses entreprises surfent sur la vague de l’écologie on est en droit de se poser quelques questions… Véritable démarche environnementale ou opération marketing bien ficelée ?

Une prise de conscience… générale ?

Depuis quelques années déjà, une prise de conscience s’opère dans les grands pays pollueurs. Leurs habitants sont sensibilisés à l’écologie, au tri, au recyclage et au développement durable. Et comme chaque fois qu’un thème semble apprécié des consommateurs, l’industrie se hâte de récupérer ce « créneau porteur ». Cependant, vu la rapidité à laquelle certaines grandes entreprises ont, semble-t-il, changé leur comportement, on est en droit de se demander s’ils participent à une réelle démarche écologique ou si c’est juste un argument de choix pour convaincre des consommateurs réticents et augmenter leurs parts de marché.

Une communication efficace

Les constructeurs ayant remarqué l’attrait des consommateurs pour l’écologie, beaucoup orientent leur communication sur le développement durable. Cependant, certains usent de cette communication alors qu’aucun changement n’a été opéré dans leur mode de production, de livraison… C’est ce que l’on appelle du « green washing », ou maquillage vert. Ironie du sort, cette technique est en particulier reprise par les industries les plus polluantes (industrie pétrolière etc.).
La stratégie marketing l’emporte donc largement sur la prise de conscience ! Inutile de se voiler la face, une voiture restera polluante et non respectueuse de l’environnement. Cependant, certaines le sont moins que d’autres, et ont des taux d’émission de gaz à effet de serre plus bas que les moyennes imposées par la France ou l’Union européenne. Le meilleur moyen de se déplacer sans polluer reste encore d’utiliser son vélo. A méditer…

2. Des changements et des craintes

Des changements ?

Certaines entreprises s’inscrivent véritablement dans une démarche écologique et d’autres… usent et abusent du « green washing ». Petite liste de changements constatés.

On remarque donc des différences dans les rapports à l’écologie. Trier ses papiers, effectivement, c’est une avancée. Cependant, est-ce suffisant  lorsque l’on fabrique des produits issus de la pétrochimie ?

Des craintes

Cependant, même si les consommateurs sont avertis, et donc peu dupes de ces « opérations marketing », certaines entreprises véritablement écologiques craignent que les acheteurs finissent par se lasser de ces « manipulations marketing », et rejettent l’écologie en bloc…

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