Le commerce confronté à des premiers signes de ralentissement

Le commerce en ligne reste un secteur économique très porteur, mais les premiers signes de ralentissement apparaissent à mesure que les consommateurs se convertissent massivement aux achats par internet. Les marques, qui sont majoritairement déployées en ligne ou tirant un revenu substantiel de leurs activités sur internet, vont devoir anticiper sur un marché qui apparaît comme plus difficile à aborder dans les années à venir.

Le e-commerce commence à atteindre sa maturité

Les perspectives de croissance sont toujours alléchantes concernant le e-commerce avec des prévisions faisant état d’une progression de 18 % pour l’année 2012. Le e-commerce ne connaît pas la crise, mais les premiers signes de maturité arrivent, avec notamment des perspectives de croissance en baisse régulière comparativement aux années précédentes, après des augmentations de près de 53 % en 2005 et 22 % pour l’année précédente. Les consommateurs sont désormais habitués à commander en ligne, le e-commerce se démocratisant à grande échelle. Attention aussi au contexte économique qui se dégrade avec des effets sur un panier d’achats qui a tendance à stagner voir à régresser avec, selon les experts du secteur, une baisse du nombre de nouveaux clients à conquérir qui est à intégrer dans une équation qui se montre moins favorable aux entreprises investies sur le e-commerce.

L’indispensable fidélisation dans un marché toujours porteur

Difficile d’admettre que le e-commerce connaîtra sur un horizon de moyen à long terme des périodes délicates à aborder aux vues des chiffres encore solides affichés par le secteur. 37,7 milliards d’euros de ventes cumulées en 2011 soit une augmentation de 22 % par rapport à 2010 avec d’excellentes perspectives pour 2012. Le marché devrait atteindre un poids de 72 milliards d’euros en 2015, avec une croissance qui devrait apparaître modeste, à compter de cette période. Les professionnels présents dans le commerce en ligne doivent donc sans plus attendre élaborer des stratégies durables de fidélisation d’une clientèle qui se fera rare et précieuse malgré des données actuellement favorable qui agissent en trompe-l’œil.

La grande distribution s’attaque à internet

Les géants de la grande distribution pèsent de tout leur poids avec une présence massive sur internet et le développement du service de drive qui permet aux consommateurs de faire leurs courses en ligne avant de venir chercher leur commande avec leur véhicule sur un point de retrait dédié. Le concept explose et toutes les enseignes s’empressent de rejoindre le mouvement en multipliant les sites de e-commerce et les drives. Mais là aussi, pas de miracles à attendre sur le long terme, le marché arrivera rapidement à sa pleine maturité si le rythme soutenu d’ouverture de drive se maintient à son niveau actuel d’où, là encore, l’idée de fidéliser rapidement la clientèle. Difficile en effet de se distinguer fortement d’une concurrence qui propose peu ou prou le même type de prestation autour du drive. Une tendance émerge actuellement, consistant pour des professionnels du commerce en ligne à proposer leur expertise pour la gestion de site de e-commerce, pour les entreprises désireuses d’investir ce créneau. Une manière idéale de trouver un relais de croissance.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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