Selon une étude réalisée pour la Rouen Business School, les cadres qui n’ont pas la bougeotte ont de meilleures perspectives de carrières au sein de leur entreprise.
Les voyages forment bien la jeunesse, mais la mobilité professionnelle profite-t-elle aux cadres ?
Selon l’étude « Bouger n’est pas jouer » réalisée pour une école de commerce de Rouen, la réponse est clairement « non ». Un résultat qui prend à revers les idées reçues en la matière qui transparaissent d’ailleurs dans un sondage indiquant, selon 61% des cadres, que « la réussite serait assurée grâce à la mobilité externe ». 68% pensent également que les cadres fidèles à leur entreprise seraient voués à la stagnation professionnelle.
Salaire, chômage et formation
« Les scores les plus élevés appartiennent à eux qui connaissent un parcours de progression hiérarchique dans la même entreprise » note l’étude commandée par la RBS. Or l’évolution hiérarchique au gravir « au sein d’une même entreprise est ce qui rapporte le plus en terme de qualité ». Au contraire, les cadres qui se livrent et se vendent aux chasseurs de tête positionnés sur leurs marchés respectifs, ne jouiraient des mêmes « qualités de carrière » (nombres de hausses de salaires par rapport à l’âge, de mois de chômage ou encore de jours de formation).
Ce sondage a été mené en mars et avril 2013 auprès d’un échantillon représentatif de 1 024 cadres.
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