La marque blanche à l’attaque

Le principe de la marque blanche est simple : vendre un produit « clé en main » sans le moindre logo et laisser une entreprise y apposer sa marque. Certaines entreprises se développent dans ce créneau, et le succès est au rendez-vous…

Les marques blanches viennent souvent au secours des entreprises qui désirent agrandir leur offre mais, pour des raisons de temps, de budget ou de savoir-faire, ne peuvent pas créer eux-mêmes ces nouveaux produits. Dans ce cas, elles font appel à des entreprises qui leur livreront un produit « clé en main ». Ce produit sera estampillé de la marque de l’entreprise qui l’achète, et non de celle qui la vend, d’où l’appellation de « marque blanche ». C’est pourquoi un même produit peut se retrouver sur le marché sous différentes marques.
Des entreprises concurrentes entre elles peuvent également mettre en place des arrangements : par exemple une entreprise X achètera à sa concurrente Y des processeurs, qui seront installés dans des ordinateurs vendus sous le logo X. C’est même relativement fréquent et nombreuses sont les marques connues qui fournissent des éléments pour des produits fabriqués par des concurrents.

Ce marché est prometteur, et de plus en plus d’entreprises commercialisent des produits marque blanche, réalisant ainsi de véritables économies en terme de marketing. Elles peuvent également travailler avec toutes les entreprises du même secteur, n’étant pour aucune une concurrente. C’est pourtant là que le bât peut blesser : la marque blanche n’existant pas pour les consommateurs, il est donc difficile pour elle de se situer sur ce marché. Si l’entreprise veut à terme imposer son identité, il faut donc manier avec des pincettes la marque blanche afin de ne pas, au final, se retrouver coincé en termes de communication.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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