Ce qui pousse les cadres à aller voir ailleurs

Selon une enquête du Boston Consulting Group, 94% des cadres français se disent prêts à tenter une expérience professionnelle à l’étranger. C’est deux fois plus qu’au Royaume-Uni ou en Allemagne.

La presse évoque souvent ces entrepreneurs français qui partent lancer leur projet à l’étranger pour y trouver des financements et profiter d’un meilleur environnement économique. Ils ne sont pas les seuls. La tentation de l’expatriation gagne aussi les cadres, désireux de trouver des opportunités d’emploi ailleurs. Selon une étude du Boston Consulting Group, ils sont 94% à y songer en France, un chiffre identique à celui des Pays-Bas. Pas étonnant quand on sait que ces deux pays affichent des taux de croissance parmi les faibles de l’Union Européenne. D’ailleurs, 64% des sondés invoquent un motif économique pour justifier leur envie d’aller travailler à l’étranger: pour beaucoup, il s’agit de fuir l’absence de perspective d’emploi et de carrière dans leur pays d’origine, voire d’échapper au contexte politique.

Les cadres étrangers séduits par Paris

« En Allemagne ou au Royaume-Uni, l’économie est repartie de manière plus convaincante (…) la plupart des habitants expliquent que la stabilité économique et le confort de vie ne les poussent pas à chercher du travail à l’étranger » indique Boston Consulting Group.

Le paradoxe, c’est que la France apparaît comme l’un des destinations préférées des cadres étrangers souhaitant s’établir hors de leur pays : elle pointe en sixième position (29%, Paris étant dans le Top 3 des villes les plus attractives avec Londres et New York) à égalité avec la Suisse (29%) mais derrière l’Allemagne (33%), le Canada (35%) ; le Royaume-Uni (37%) et les Etats-Unis (37%). les cadres français se disent attiré par le Canada et le Royaume-Uni.

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