Depuis plusieurs années, un néologisme est venu compléter les nombreux termes liés à l’économie numérique dans son ensemble. Celui-ci est l’E-réputation, bien que d’autres termes reprennent les mêmes fondements (réputation en ligne notamment), l’idée est la même, à savoir gérer au mieux l’image donnée aux internautes (depuis un ordinateur) comme aux mobinautes (depuis un smartphone ou une tablette tactile).
Récemment, une étude menée par un cabinet spécialisé apporte de nombreux éclaircissements sur les tenants et les aboutissants des nouveaux métiers liés à l’E-réputation. Même si les ressources dédiées au sein des entreprises sont en général trop faibles, les comportements changent.
Le rôle fondamental du Community Manager
Pour les entreprises ayant opté pour une stratégie précise en matière de E-réputation, le Community Manager, à savoir le gestionnaire d’une communauté (celle de Facebook, celle de Twitter, etc…) a un rôle particulièrement important. Entre actions concrètes et veille intensive, les objectifs de ce dernier son variés. En premier lieu, il doit créer du contenu et animer les pages dédiées (ou les blogs) afin de générer des interactions (des retours de la part des abonnés).
Aussi, il doit optimiser tous les contenus afin d’améliorer le positionnement des mots-clés principaux sur les moteurs de recherche (principalement pour les blogs). A force de créer du contenu, le référencement naturel (en opposition au référencement payant) va améliorer la qualité et la quantité du trafic des internautes, il s’agit là d’une pierre angulaire de la stratégie Social Web d’une entreprise.
Egalement, le Community Manager va répondrede la façon la plus rapide possible aux commentaires des internautes (sur les réseaux sociaux comme sur les blogs), notamment à ceux négatifs. Sur internet plus qu’ailleurs, un élément nocif à l’E-réputation d’une marque peut se diffuser comme une trainée de poudre. Alors que pendant longtemps l’absence de réponse était de mise, dorénavant, il faut répondre rapidement.
Les objectifs de la veille
Afin de matérialiser l’amélioration de sa E-réputation, les personnes en charge doivent effectuer une veille de tous les instants. Ainsi, ils pourront surveiller la concurrence, le marché dans sa globalité (via les actualités et les études clés notamment), les aspects réglementaires ou encore les innovations majeures.
Clairement, la veille permettra d’anticiper un mauvais buzz, et, de détecter tous les prescripteurs pour une marque donnée. Bien sûr, l’objectif final, via des actions menées sur les réseaux sociaux comme sur les blogs, est de « faire parler » (J’aime sur Facebook, RT sur Twitter, Fonction Partage, etc…).
Des ressources nécessaires pour une E-réputation de qualité
Longtemps considérée comme une activité annexe, les mentalités changent au sujet de l’E-réputation. Alors que 6 entreprises sur 10 maintiennent leur budget dédié d’une année sur l’autre, plus du quart l’augmente.
Il est important de noter que pour 8 entreprises sur 10, il s’agit d’une activité interne qui n’est pas externalisée, pourtant de nombreuses entités se sont spécialisées dans ce domaine technique et complet. De la presse en ligne spécialiséeaux réseaux sociaux, les informations fusent sur internet, d’où l’importance de la créer et de la contrôler pour capter de nouveaux clients.