Les salariés quittent leur entreprise pour gagner plus

Le niveau de rémunération est un facteur décisif pour 53% des salariés qui souhaitent quitter leur entreprise.

Le turn-over est un phénomène cyclique dans les entreprises, les salariés quittant leurs postes, par vagues, en fonction de leur ancienneté. Pour 53% des personnes interrogées par OpinionWay dans un sondage destiné aux Editions Tissot, c’est le niveau de salaire qui déclenche l’envie de changer d’employeur, avec l’objectif avoué d’aller gagner plus ailleurs.

35% évoquent un besoin d’évoluer professionnellement est de monter en grade, bref d’obtenir une promotion.  33% disent attendre une bonne opportunité pour aller voir ailleurs, et 21% affirment vouloir changer afin de travailler pour une marque d’une plus grande notoriété, et plus valorisante pour la qualité de leur curriculum vitae.

12% des personnes interrogées cient les difficultés relationnelles avec leur supérieur hiérarchique, et 7% justifient leur enie de départ par leur mésentente avec leurs collègues.
Une forte proportion de salariés gagnés par le désir de changer d’entreprise (26%), se disent attirés par les avantages sociaux offerts ailleurs, comme les crèches, les titres restaurant, les véhicules de fonction, les mutuelles.

Selon une récente étude menée le spécialiste du recrutement dans la finance et la comptabilité Robert Half, «ces postes successifs au sein de différentes entreprises peuvent être le signe d’une attractivité professionnelle de la personne, alors que rester trop longtemps à un même poste dans une entreprise peut être perçu comme une difficulté à progresser dans une carrière».

A l’inverse, 32% des personnes qui choisissent de rester dans leur entreprise évoquent leur immobilisme par l’absence d’une recherche active, 31% se disent freinés par le risque d’une nouvelle aventure,  27% disent manquer d’opportunités professionnelles, 23% sont attachés à l’entreprise et 17 % se laissent submerger par la routine.
20% citent « la peur du changement », 39%  la proximité avec leur domicile, 32% le besoin de stabilité, 31% les relations avec leurs collègues et 30% la rémunération.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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