Les TPE se méfient des syndicats…patronaux

Plus de 8 dirigeants sur 10 ne sont affiliés à aucune organisation patronale. et ceux qui prennet la décision d’adhérer écartent majoritairement le Medef, le CGPME et l’UPA, soit les quatre cnetrales les plus connues.

On connaît les réticences des salariés à se syndiquer. Le même esprit de défiance règne chez leurs patrons. D’après un sondage Ifop-Fiducial,  81% des dirigeants de TPE (moins de 20 salariés) n’adhèrent à aucune organisation de couleur patronale. 60% d’entre eux estiment que ces grands syndicats, régulièrement conviés à la table des négociations relatives aux grandes questions sociales ou à la réglementation du travail, ne sont pas suffisamment représnetatives pour défendre les intérêts des petites entreprises au niveau national.

Le medef « le moins pire »

Plus surprenant : 70% des dirigeants qui adhèrent à une centrale, n’ont pris leur carte ni au Medef, ni à la CGPME (Confédération générale des Petites et Moyennes Entreprises), ni à l’UPA (Union Professionnelle des Artisans), ni à l’Unapl (professions libérales), soit les quatre fédérations les plus connues et les plus médiatisées. 43% des sondés estiment que le Medef serait « le moins pire » par rapport aux trois autres, 28% citent la CGPME, 29% l’Unapl et 27% l’UPA. Etrange rejet pour été dernière qui, dans ses composantes, semble la mieux correspondre aux attentes des TPE, forme d’entreprise la plus courante pour les artisans, contrairement au Medef, souvent étiqueté comme le porte-voix des grands groupes.
Toujours d’après le sondage Ifop-Fiducial, 45% des patrons de PME déclarent n’avoir jamais entendu parler de  l’UPA et de l’Unapl…
En revanche, l’organisation patronale au niveau de la branche semble être mieux reconnue : 62% des patrons de PME en ont une bonne image et 56% considèrent qu’elle défend mieux leurs intérêts.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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