Si, si, l’université reste un tremplin vers l’entreprise…

Un bilan réalisé par le ministère de l’Enseignement Supérieur fait état de taux d’insertion stable pour les étudiants diplômés en 2010, malgré des disparités entre filières.

Les études à l’Université restent un rempart solide contre le chômage : une étude réalisée par le Ministère de l’Enseignement Supérieur révèle des taux d’insertion de 88% pour les titulaires de DUT (Diplôme Universitaire de Technologie), de 91% pour les licences pro et de 90% pour les masters. Des résultats stables, toujours inférieurs mais pas si éloignés de ceux affichés par les écoles de commerce et d’ingénieurs (96%) qui vantent régulièrement la multiplicité de des débouchés qu’elles offrent à leurs étudiants diplômés.

Pour la ministre Geneviève Fioraso, ce baromètre présent des scores d’autant plus positifs qu’ils s’inscrivent dans une période de crise (2012 et 2013) qui s’est révélée très difficile socialement avec une forte hausse du taux de chômage (de 9,4% à 10,2%) entre le quatrième trimestre 2011 et le quatrième trimestre 2012. Preuve que les études restent une sécurité contre Pôle Emploi (le taux de chômage des jeunes titulaires, au mieux, d’un brevet des collèges monte à 47%).

Dans quelles filières les entreprises recrutent le plus ?

Malgré tout, l’étude ministérielle fait part de nombreuses disparités entre les filières. En d’autres termes, les chances d’accéder à l’emploi ne sont pas les mêmes selon que l’on soit diplômés de droit ou d’Histoire, par exemple : «  les titulaires d’un master de Droit-Economie-Gestion et de Technologies-Sciences-Santé (TSS) » trouvent plus facilement du travail que leurs homologues des « Sciences humaines et sociales (SHS) et de Lettres-Langues-Arts ».

la nature du diplôme semble, aussi, conditionner les salaires : « En Droit-Economie-gestion, la part des étudiants en emploi stable ressort à 81% contre seulement 60% pour ceux de Lettres et SH. De même, le salaire mensuel net médian s’élève, en temps plein à 2 000 euros pour les premiers contre 1 700 euros pour les seconds » signale l’étude.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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