Les cadres français commencent l’année stressés : selon une étude menée par Regus, 63% d’entre eux craignent de perdre leur emploi en 2014.
L’euphorie n’est toujours pas à l’ordre du jour pour les cadres français: selon une enquête menée par le spécialiste des espaces professionnels Regus auprès de 20.000 cadres supérieurs de 95 pays, 63% des sondés en poste dans l’hexagone affirment avoir des craintes sur l’avenir de leur emploi en 2014. Pour faire clair, ils sont une forte majorité à redouter le spectre du chômage dans les tous prochains mois.
Là aussi, ce pessimisme français, quasi-proverbial, se distingue dans la masse : au niveau mondial, la moyenne de ceux qui disent ressentir les mêmes peurs, ne s’élève qu’à 37%.
La maladie du stress professionnel
L’état d’esprit des cadres français reflète la situation fragile de leurs entreprises et, plus globalement, la conjoncture négative qui règne toujours en Europe : en France, les faillites professionnelles continuent à augmenter (encore plus de 60 000 en 2013) et les taux de marge des PME sont au plus bas depuis 30 ans.
Dans ce contexte, 51 % des cadres disent avoir « moins confiance dans leur secteur d’activité » (42% au niveau mondial).
En découle un stress latent qui pèse non seulement sur leurs conditions de travail (54% constatent une dégradation de l’ambiance entre collègues et une tension plus forte avec leur hiérarchie), mais aussi sur leur équilibre personnel et leur santé: 47% des cadres supérieurs affirment avoir de plus en plus de difficultés à dormir en raison du stress que leur procure leur emploi.
69% disent ressentir des symptômes liés au stress, maux de tête, crises de panique, troubles cardiaques…et 42% prétendent que leur proche ont décelé chez eux un regain de stress depuis le début de la crise.
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