Neuf entreprises sur dix victimes de fraude

Selon une étude réalisée par l’assureur-crédit Euler Hermes avec l’association nationale des directeurs financiers et de contrôle de gestion (DFCG), 93% des entreprises auraient fait l’objet en 2015 d’au moins une tentative de fraude.

Le nombre de fraude contre les entreprises a brutalement augmenté en 2015, semble indique rune étude commune réalisée par le spécialiste de l’assurance-crédit Euler Hermès avec l’association des directeurs financiers et de contrôle de gestion (DFCG). De 77% en 2014, la part des entreprises qui affirment avoir été victimes d’une attaque au mois est passée à 93% l’an dernier. 20% des marques interrogées auraient subi plus de 10 tentatives d’escroquerie et 30% précisent n’être pas parvenues à toutes les contrer.

Attention aux virus

Ces chiffres impressionnants reflètent l’ampleur d’un phénomène de plus en plus difficile à appréhender en raison de la diversité des attaques, externes à l’entreprise pour la plupart, et l’extrême efficacité des procédés mis en œuvre pour les organiser, avec de smoyens technologiques toujours plus élaborés et pointus.
Michel Van Swieten, expert de la question chez Euler Hermès, énumère les modes opératoires les plus courants : usurpation d’identité, fraudes fournisseurs, cyberfraudes et un grand classique, la fraude au président qui consiste, pour un escroc, à « se faire passer pour un dirigeant d’entreprise et ainsi parvenir à intimider ses victimes pour leur faire faire des transferts à l’étranger ». Autre manœuvre qui tend à se développer : un mail frauduleux porteur d’un virus en pièce-jointe capable d’infiltrer un système informatique et d’en crypter les données. Le fraudeur se présente alors et propose ses services pour réparer les dommages, moyennant une rémunération en bitcoins.

Selon l’étude, 46% des entreprises n’auraient pas de dispositif dédié à la lutte contre la fraude et 68% d’entre elles n’ont défini aucun plan d’urgence pour le cas où la tentative atteindrait son but. les conséquences se révèlent pourtant dramatiques ; une perte de trésorerie très importante pour l’entreprises victime qui peut, dans les cas les plus extrêmes, la conduire jusqu’au dépôt de bilan.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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