Selon une étude conduite par le cabinet AON-Hewitt, les entreprises envisagent d’augmenter les salaires de 3%, soit un niveau proche de ceux d’avant-crise.
L’enquête a été menée au mois d’août 2011, pendant le krach boursier, ce qui, au moins chronologiquement, en fait une donnée fiable.
Pour le reste, difficile de dire comment cette augmentation se répercutera, en brut, sur les fiches de paie, et surtout de quelle manière elle se répartira.
Selon AON-Hewitt, les augmentations générales devraient atteindre 1,9% et les hausses individuelles 2,7% mais elles devraient être davantage ciblées sur les travailleurs cadres. L’enveloppe globale annuelle, annoncée à 3% se rapprocherait ainsi lentement et sûrement des niveaux d’avant-crise, soit de 3,5% à 3,7%.
Bien évidemment, ces annonces ne sont pour l’heure que des intentions qui se fondent, entre autres, sur les prévisions d’inflation à long terme.
Toujours d’après AON-Hewitt, 2011 s’inscrit dans une autre tendance générale, particulièrement forte ces dernières années : la hausse des revenus générées par les outils de rémunération variables mis en place dans certaines entreprises, comme l’actionnariat salarié, ou encore les plans d’épargne retraite.